Tchaikovsky – Symphonies n°4,5,6 Pathetique + Presentation (Century’s recording : Yevgeny Mravinsky)

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Pyotr Ilyich Tchaikovsky (1840-1893) – Symphonies n°4,5,6 Pathetique.
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-06:15)
Symphony #4 In F Minor, Op. 36
1. Andante Sostenuto, Moderato Con Anima (00:00)
2. Andantino In Modo Di Canzona (18:44)
3. Scherzo_ Pizzicato Ostinato, Allegro (28:02)
4. Finale_ Allegro Con Fuoco (33:52)

Symphony #5 In E Minor, Op. 64
1. Andante, Allegro Con Anima (41:50)
2. Andante Cantabile, Con Alcuna Licenza (56:23)
3. Valse_ Allegro Moderato (1:08:18)
4. Finale_ Andante Maestoso, Allegro Vivo (1:13:45)

Symphony #6 In B Minor, Op. 74, _Pathétique
1. Adagio, Allegro Non Troppo (1:24:49)
2. Allegro Con Grazia (1:42:28)
3. Allegro Molto Vivace (1:50:35)
4. Finale_ Adagio Lamentoso, Andante (1:58:57)

Leningrad Philharmonic Orchestra
Evgeny Mravinsky
Recorded in 1960
Find CMRR’s recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr

COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.
Depuis la publication originale de ces enregistrements, l’interprétation des trois dernières symphonies de Tchaikovsky par Mravinski fait autorité. Il y a beaucoup à dire sur les qualités musicales et techniques de ces précieux enregistrements. Mravinski utilise à fond les ressources dynamiques de son orchestre, exigeant le maximum des instruments à vent. Les cordes sont chauffées à blanc » ou, au contraire, d’une couleur sombre très Après avoir entendu la Philharmonie de Leningrad dans ces conditions, l’auditeur a du mal à entendre autre chose.

Comment entendre autrement cette « soumission totale devant le destin » qui caractérise, selon Tchaïkovski lui-même la ***Cinquième Symphonie***, avec sa charge d’angoisse brûlante ?

Mravinski est le seul à restituer cette Symphonie dans sa véritable dimension. On y trouve une sorte de relais entre Symphonies No.4 et No.6. Il sait trouver les plans expressifs, les attentes, les nervosités, les abandons de l’âme et du cœur. Mravinski imprime au texte une tension sans relâche, trouvant moyen de varier sans cesse la respiration.

Il a surtout cet art inimitable d’associer les attaques les plus tranchantes à un rubato d’une hardiesse extrême. Aucune distance, mais au contraire un engagement total, une volonté d’assumer jusqu’au bout ce que cette partition peut avoir d’exubérant, voire de redondant. Devant la sonorité miraculeuse, et inimitable elle aussi, des cordes dans le début du second mouvement (les violoncelles !), les dernières réticences que l’on pouvait encore avoir vis-à-vis de l’œuvre tombent définitivement. Ce second mouvement est un miracle, de poésie; c’est une fresque épique que Mravinski déroule lentement, la domptant avec douceur et autorité et qui aboutie à une explosion totale (à la manière de Furtwängler) lors du Climax.

Comment entendre mieux cette terrible procession morbide, ce requiem pour lui-même que Tchaïkovski a composé avec la ***Sixième Symphonie*** ? L’implication émotionnelle de Tchaïkovski dans sa musique atteint son sommet dans la dernière année de sa vie, dans la magnifique et profondément émouvante Symphonie « Pathétique », composée en 1893. « Foncièrement subjective », selon les termes mêmes de Tchaïkovski, c’était une symphonie à programme au thème si poignant et si douloureux qu’il versait souvent d’amères larmes en la composant : le mouvement final est un cri de détresse. Ce fut la dernière musique que Tchaïkovski écrivit jamais. Moins d’une semaine après la première il mourut.

Mravinski empoigne et subjugue d’emblée l’auditeur. Le drame est présent à tout moment, sans relâche. Son troisième mouvement est une marche fantastique, écrasante, visionnaire. Le mouvement finale est un véritable sombre chant de lamentations, similaire, dans son intensité glaciale, à l’Ile des morts de Böklin. Mravinski est véritablement le seul chef à donner une unité organique au triptyque des trois dernières Symphonies. La trilogie ainsi réalisée, marquée par le thème du Destin, comme on l’a rarement entendu exprimé aussi absolument, constitue non seulement un des sommets de la discographie tchaïkovskienne mais un des plus beaux enregistrements de l’histoire.

Shostakovich by Mravinsky – Symphonies No.5,6,7,8,10,11,12,15 / Song of the Forest (recordings of the Century) https://www.youtube.com/watch?v=yO8XXsNNQvU&list=PL3UZpQL9LIxOGmNLwRgFpWT1dJqSVrsgI&index=3&t=17911s

Pyotr Ilyich Tchaikovsky PLAYLIST (reference recordings)
https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxMf4wYhD_ikxVVtRtYf-Azi

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