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Robert Schumann (1810-1856) – The Four Symphonies / Overture Op.52
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-03:52)
Symphony No.1 in B flat, Op.38 « Spring / Frühlings / Printemps »
I.Andante poco maestoso – Allegro molto vivace (00:00)
II.Larghetto (11:30)
III.Scherzo – Molto Vivace (18:33)
IV.Allegro animato e grazioso (23:58)
Overture, Scherzo and Finale, Op.52
I.Ouvertüre ; Andante con molto – allegro (32:15)
II.Scherzo – Vivo (38:50)
III.Finale – Allegro molto vivace (42:42)
Symphony No.2 in C, Op.61
I.Sostenuto assai – Allegro ma non troppo (49:18)
II.Scherzo – Allegro vivace (1:01:47)
III.Adagio espressivo (1:08:31)
IV.Allegro molto vivace (1:18:51)
Symphony No.3 in E flat, Op.97 « Rhenish / Rheinische / Rhénane »
I.Lebhaft (1:27:02)
II.Scherzo – Sehr mäßig (1:35:59)
III.Nicht schnell (1:42:41)
IV.Feierlich (1:48:11)
V.Lebhaft (1:55:04)
Symphony No.4 in D minor, Op.120
I.Ziemlich langsam – Lebhaft (2:00:36)
II.Romanze – Ziemlich langsam (2:10:55)
III.Scherzo – Lebhaft (2:15:05)
IV.Langsam – Lebhaft (2:21:55)
Staatskapelle Dresden
Wolfgang Sawallisch
Recorded in 1972
Find CMRR’s recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr
Le mariage de Schumann avec Clara Wieck en 1840 eut pour effet de changer radicalement la nature de sa production créative. Avant 1840, il n’avait composé presque que pour le piano, pourtant, après son mariage, par comparaison, il n’écrivit guère pour son propre instrument. Clara écrivit dans son journal (1839) que son plus ‘grand désir’ était que Robert composât pour l’orchestre. Deux ans après (1841), les Schumann enfin installés dans un bonheur familial, la Symphonie « Le Printemps/Spring » était née. La première execution eut lieu à Leipzig le 31 mars 1841 sous la direction de Mendelssohn. Son exubérance, sa poésie et son originalité firent bonne impression. C’est pourquoi Schumann se lança immédiatement dans une autre oeuvre symphonique.
La Symphonie No.2 en en Ut Majeur a toujours été un peu comme la Cendrillon des symphonies de Schumann, moins jouée que les trois autres. Mais bien qu’elle dévoile sans doute ses beautés plus lentement que ses compagnes, c’est un ouvrage d’une puissance irrésistible, dont la conception classique s’avère la plus imposante parmi les symphonies de Schumann. Peut-être l’apport le plus original et le plus important de Schumann à la forme symphonique fut-il sa technique de relation entre les thèmes et de métamorphose d’un mouvement à l’autre. Mais, plus révélateur encore, est l’art dont Schumann traite la mélodie de l’Adagio : poignante, troublante, elle est développée de manière approfondie dans des étoffes musicales d’une grave beauté puis, dans une transformation inspirée, elle réapparaît comme le second sujet du finale.
En 1850, les Schumann quitte Dresde pour Düsseldorf où Robert est nommé directeur musicale de l’orchestre de la ville. Il aimait la Rhénanie depuis longtemps; aussi s’enflamma-t-il à l’idée de composer une symphonie qui célébrât cette région riche en associations légendaires et historiques. On peut dire que la Rhénane est la plus belle, sans doute la plus joyeuse et la plus spontanée des dernières oeuvres symphoniques de Schumann. Sa volonté descriptive initiale s’est élargie à cette correspondance essentielle entre la nature et l’âme romantique et c’est cette capacité poétique qui la fait si touchante.
« Ma prochaine symphonie symphonie s’appellera ‘’Clara’’ et j’y peindrai son portrait au moyen de flûtes, de hautbois et de harpes ». Clara reçu en effet la partition de cette Symphonie en Ré mineur le 13 septembre 1841 pour son 22e anniversaire. Toutefois, Schumann la révisera et la réorchestrera quelque années plus tard et ce n’est qu’en 1851 qu’elle prendra sa forme définitive. Cette symphonie pour laquelle Schumann indiqua que les mouvements devaient être joué sans pause, est plus intense, plus troublante. Elle est d’une originalité révolutionnaire; presque tout le matériel s’y développe à partir des motifs annoncés dans la lente introduction.
De toutes les intégrales parues jusqu’ici, celle de Sawallisch reste l’une des plus homogène, dynamique, fine, réussie et convaincante. Pas de pages mortes ou languissantes dans ce monument où l’orchestre de Dresde s’affirme comme un des meilleurs du monde. Il y a dans cette orchestre un scintillement naturel de la sonorité que Sawallisch sait utilisé pour donner un élan et une légèreté constante à cette intégrale.
Robert Schumann PLAYLIST (reference recordings) https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxOoUF6exytTHfCssJcVdpZu
Mendelssohn – Complete Symphonies No.1,2,3,4,5 (recording of the Century : Wolfgang Sawallisch) https://www.youtube.com/watch?v=mo_1CdiehDI&index=6&t=25s&list=PL3UZpQL9LIxNEOECwK4VjfNazYgWVbApx