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Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) – The Complete Symphonies.
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-04:40)
Symphony No.1 in C minor / c-moll / ut mineur, Op.11
1.Allegro di molto (00:00)
2.Andante (07:43)
3.Menuetto – Allegro molto (14:29)
4.Allegro con fuoco (20:48)
Symphony No.2 in B flat, Op.52 ‘’Hymn of Praise’’
B-dur ‘’Lobgesang’’
Si bémol Majeur ‘’Chant des louanges’’
1.Sinfonia (29:15)
2.Alles was Odem hat, lobe den Herrn (54:46)
Lobt den Herrn mit Saitenspiel
Lobe den Herrn, meine Seele
3.Saget es, die ihr erlöst seid (1:01:53)
Er zählet unsre Tränen
4.Sagt es, die ihr erlöset seid (1:04:49)
5.Ich harrete des Herrn (1:06:56)
6.Stricke des Todes hatten uns umfangen (1:12:15)
7.Die Nacht ist vergangen (1:16:28)
8.Nun danket alle Gott (1:20:51)
Lob, Ehr’ und Preis sei Gott
9.Drum sing ich mit meinem Liede (1:24:49)
10.Ihr Völker! bringet her dem Herrn (1:29:26)
Alles danke dem Herrn
Alles was Odem hat, lobe den Herrn
Sopranos : Helen Donath & Rotraud Hansmann
Tenor : Waldemar Kmentt
New Philharmonia chorus
Chorus master : Wilhelm Pitz
Symphony No.3 in A minor, Op.56 ‘’Scottish’’
a-moll ‘’Schottische Symphonie’’
la mineur ‘’Ecossaise’’
1.Andante con moto – Allegro un poco agitato (1:35:09)
Assai animato – Andante come prima
2.Vivace non troppo (1:50:33)
3.Adagio (1:54:50)
4.Allegro vivacissimo – Allegro maestoso assai (2:04:18)
Symphony No.4 in A, Op.90 ‘’Italian’’
A-dur ‘’Italienische Symphonie’’
La Majeur ‘’Italienne’’
1.Allegro Vivace (2:14:03)
2.Andante con moto (2:24:35)
3.Con moto moderato (2:31:00)
4.Saltarello (2:37:38)
Symphony No.5 in D minor, Op.107 ‘’Reformation’’
d-moll ‘’reformations-Symphonie’’
Ré mineur ‘’Réformation’’
1.Andante – Allegro con fuoco (2:43:32)
2.Allegro vivace (2:55:11)
3.Andante (3:01:13)
4.Choral : Ein’ feste Burg ist unser Gott ! (3:04:43)
Andante con moto – Allegro vivace
Allegro maestoso – Più animato poco a poco
New Philharmonia Orchestra
Wolfgang Sawallisch
Recorded in 1967, at London
Find CMRR’s recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr
COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.
La paraphrase de cette devise allemande « Wer rastet, der rostet » (littéralement, « se reposer, c’est rouiller »), décrit parfaitement l’enthousiasme, l’énergie et la ferveur avec lesquels les Mendelssohn conduisaient leur vie. Les voyages furent toujours d’une grande importance pour eux, aussi n’est-il pas surprenant d’apprendre que Mendelssohn lui-même était souvent par monts et par vaux, donnant concerts sur concerts partout en Europe. Il voyagea seul pour la première fois en 1829. Son père l’y avait incité afin qu’il étendît sa vision de la vie et qu’il pût affermir sa position d’homme et d’artiste, avant de prendre un poste permanent ou bien d’autres engagements.
De 1829 à 1832, ses voyages le menèrent des brumes écossaises et des brouillards londoniens au ciel pur d’Italie, puis à Paris, puis à Londres encore : il avait satisfait alors aux espérances de son père au-delà de toute prévision. Chacun de ses voyages lui avait inspiré une composition : l’Ouverture des Hébrides, la Symphonie « Italienne » ou la Symphonie « Ecossaise » par exemple.
Mendelssohn a composé douze Symphonies de jeunesse, pour cordes seules, qu’on ne joue que rarement et ces cinq grandes Symphonies, dont on joue essentiellement les trois dernières, sont l’Ecossaise, l’Italienne et Réformation. L’intérêt est de réunir les Cinq Symphonies et de leur donner à toutes leur dimension complète, leur flamme réelle qui situe bien Mendelssohn au bout du classicisme mais dans la perspective assumée du romantisme. On découvrira ainsi, outre la Première Symphonie, pleine d’exubérance, l’étonnante Deuxième Symphonie, Chant et louanges, incluant deux sopranos, un ténor et un chœur, autant oratorio que symphonie, admirablement déployée tant vocalement qu’orchestralement.
Quant aux Symphonies majeures elles rayonnent comme jamais sous la baguette de Wolfgang Sawallisch : aussi bien l’ambiance nostalgique et légendaire de l’Ecossaise que le chatoiement coloré et énergique de l’Italienne, tout empreinte de la vitalité de ce pays qui « dispense le bonheur » (disait Mendelssohn).
Schumann – Symphonies No.1,2,3,4 / Overture Op.52 (reference recording : Wolfgang Sawallisch) https://www.youtube.com/watch?v=OSgv7iciZXM&list=PL3UZpQL9LIxOoUF6exytTHfCssJcVdpZu&index=4
Felix Mendelssohn PLAYLIST (reference recordings) : https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxNEOECwK4VjfNazYgWVbApx